Nous avons voté en février une motion pour la paix à Gaza, ne faisant pas l’unanimité auprès d’une minorité. Le désaccord n’était pas sur le fond mais sur la légitimité des élus locaux à partager leurs opinions sur de tels sujets, interrogeant de fait notre responsabilité et périmètre politiques.
Partisans d’intégrer ces réflexions au débat local, nous sommes convaincus que notre prise de position sur les conflits géopolitiques contribue à maintenir une pression politique pour promouvoir la paix, à bâtir une ville solidaire, ouverte et connectée au monde. C’est aussi résister aux politiques de haine et d’exclusion, ne jamais s’abandonner à la résignation et à l’indifférence collectives.
Cultiver la paix, voilà le sens des motions et vœux présentés en conseil municipal.
Cela se traduit aussi par le drapeau de la paix sur le fronton de notre mairie, les aides d’urgence en soutien aux populations victimes de guerres, la prise en compte de l’Histoire avec le devoir de mémoire lors des cérémonies commémoratives et plus largement toutes nos politiques sociales qui visent le vivre-ensemble, l’égalité, l’acceptation des différences, terreau nourrissant un projet de société pacifiste.
Retrouvez les tribunes des mois précédents ici [1].