Mairie des Sorinières (44)

Les Folies nantaises

Discrètement nichées au détour d'un bois ou fièrement dressées au cœur de la ville, les belles demeures font partie du patrimoine historique des Sorinières. Témoins de la grande et surtout des petites histoires du Sud Loire, certains les identifient aux célèbres « Folies nantaises » qui ont fait les beaux jours de la bourgeoisie entre le XVIIIe et le XIXe siècle.

La Bauche de Rouet – XVIIIe

Une « bauche » signifie bois, bosquet. Celle de Rouet doit son nom à Thomas Drouet que le parler de la région a déformé en Derouet. Située rue des Papillons, la Bauche de Rouet accueille aujourd'hui l'Adapei.

La Blanchardière – XVIIIe

Cette maison fut bâtie vers 1712 par Louis Fresneau. Le nom Blanchardière pourrait venir de la famille Blanchard ou, plus poétique, du blanchiment des osiers.

Bon Acquet - XVIe

Bon Acquet signifie « bonne acquisition » au Moyen Age. Vincent Monnier en fit l'acquisition en 1510 et c'est dans cette maison que devait naître l'Abbé Prudent Monnier, curé très aimé de Vertou entre 1807 et 1820. Bon Acquet était une dépendance de la Maillardière dont les terres ont été vendues à la Révolution.

La Courneuve - XVIIe

La Courneuve aurait été construite avec les pierres du Château de Touffou. Après la Révolution, La Courneuve fut vendue à des armateurs nantais, des maîtres des mers qui aimaient à recevoir leurs amis et capitaines de navires en ces « folies nantaises ».

Les Granges - XVIIIe

Au Moyen Age, le terme « grange » désignait une exploitation rurale qui dépendait d'une abbaye. Elle abritait parfois les moines convers. Ce village dépendait autrefois de l'abbaye de Villeneuve [1].

La Roulière - XVIIIe

Le camp de la Roulière est un camp retranché qui comptait près de 800 hommes sous les ordres du Général Crouzat en 1794.

La Maillardière – XIXe

Propriété construite au XIVe siècle, le château est brûlé en 1789. L’édifice actuel est construit au début du XIXe siècle.


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