Les Sorinières, territoire agricole

L’agriculture aux Sorinières en chiffres

370 hectares de production agricole en 2020 (contre 382 hectares en 2016)

28% de la surface totale de la commune,

22 exploitants : 13 sièges d’exploitation sur la commune, 9 exploitants dont le siège est situé hors commune.

30 % des espaces agricoles concernés par la transmission ou la mutation d’ici 5 à 10 ans (des chefs d’exploitation ou associés gérants de 55 ans ou plus).

173 emplois (équivalents temps plein), dont 22 % d’emplois saisonniers.

Le secteur du maraîchage est le plus gros employeur, les autres sont essentiellement présents au sein de l’activité horticole.

38 % des exploitations vendent une partie de leur production en circuit court, sur place, ou vers les restaurateurs, grossistes ou la grande distribution.

59 hectares de parcelles identifiées en friche en 2021.

Sources : Auran (2022), diagnostic agricole Chambre d’Agriculture des Pays-de-la-Loire (2020)

Les productions aux Sorinières

Le maraîchage occupe 58% des surfaces de production et s’affirme comme la production dominante de la commune (213 ha).

•    Conventionnel : Groupe Marais (Rue de l’Atlantique), SCEA de L’Endruère, SCEA La Grée (La Bauche Benoît)

•    Raisonné : SARL Guitteny (La Blanchardière)

•    Bio : Olivier Durand (Les Landes Blanches), Ferme de Villeneuve (Villeneuve)

L’élevage bovin occupe pour sa part 24% des terres exploitées avec près de 90 ha, mais aucun des 6 exploitants concernés n’a son siège sur la commune.

Bio : GAEC de la Monnerie (Le Bignon) / GAEC de la Noé (Le Bignon).

L’élevage de chevaux occupe 36 ha : deux centres équestres (La Garennerie, La Petite Meilleraie) et une pension (La Pièce d'Hyppocrène).

L’horticulture occupe 22 ha : EARL Cassard (Champ de Foire) et Leader Plant (La Forêt).

Un viticulteur bio : Delaunay Vignerons (siège à Vertou).

Sylvie Moreau, conseillère municipale déléguée à la transition écologique

Que fait la commune pour soutenir l’agriculture ?

Notre objectif est de faire des Sorinières un territoire en transition écologique et solidaire. Nous n'y arriverons pas seuls, la démarche doit se faire avec tous les acteurs de la commune, dont les professionnels agricoles. Au printemps dernier, nous sommes allés à la rencontre des différents acteurs agricoles pour se connaître et échanger sur leurs activités, leurs pratiques, leurs besoins, leurs difficultés. Suite à ces rendez-vous, nous venons de lancer un groupe local agricole, que nous réunirons une fois par an. Le premier a eu lieu en février 2023. L’objectif est de réunir les professionnels et de consolider nos liens pour avancer ensemble sur les enjeux agricoles.

Comment favoriser l’implantation de nouveaux exploitants, notamment en agriculture biologique ?

Au vu du contexte climatique et économique, le premier enjeu est d’abord de maintenir les actuels exploitants en activité. Avec Nantes Métropole et la Chambre d’Agriculture, nous avons commencé à identifier les friches qui pourraient être remises en culture et nous souhaitons qu’elles puissent être reprises par des exploitations en agriculture biologique. Un appel à manifestation d’intérêt a été lancé pour permettre l’installation de nouveaux agriculteurs, des aides financières sont mobilisables pour la remise en culture de terres de production alimentaire. Une cinquantaine de candidats sont aujourd’hui identifiés et accompagnés sur la métropole.

Quelles sont les autres actions en cours pour protéger l’agriculture ?

Nous soutenons la plantation de haies grâce au financement obtenu dans le cadre du Contrat territorial eau, pour lutter contre les pollutions, redessiner nos paysages et favoriser la biodiversité. Nous nous assurerons également des compensations agricoles pour les agriculteurs impactés par le futur contournement routier. Nous poursuivons aussi La Fabrik du Sud-Loire, la cuisine centrale mutualisée avec Vertou et Saint-Sébastien, un bon levier pour favoriser les filières locales, les circuits courts et les produits de qualité.